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Création de théâtre de mouvement

et de danse.

LILITH

Première femme du monde, occultée car trop dangereuse, Lilith est notre point de départ. Cette facette sombre d’un féminin que nous évitons, refoulons, remplacée par Eve, plus propre, plus obéissante.
Archétype de la femme sauvage, libre, déesse démoniaque du vent, Lilith est celle qui ne se définit pas à travers l’homme, ni à travers ses enfants, mais à travers sa propre puissance. S’écartant délibérément des rôles habituels, Lilith rappelle l’importance de la femme libre.

 

Articulé en neuf tableaux, Lilith propose un voyage dans le miroir renversé, par le théâtre, la danse et l’art vidéo. Le spectacle prend appui dans la mémoire collective des rôles de la femme et de l’homme. Du pêché originel aux contes de princes charmants en passant par les sabbats des sorcières, la Star du porno ou encore Mata Hari, Lilith mène le public délicatement vers une réflexion lucide, entre le rêve et la prière, entre le témoignage et le conte, entre faits historiques et vie quotidienne, avec poésie et émotion, tragédie et surréalisme.

 

Jeu et conception: Anna Maceda et Thais Daher,

Mise en Scène: Marlene Jöbst - en plus > 

Audiovisuel: Maxime Rouyre

« Director’s touch »

Qu’est-ce créer un spectacle sur la femme ?
C’est avant tout, ne pas la séparer de l’homme.
C’est ensuite, prendre le temps de bien se regarder en face, de bien nous regarder nous, ces trois femmes qui affrontons cette sorcière Lilith, pour mieux nous saisir.
C’est en chemin, de rire de nous même, et c’est aussi d’avoir le courage de désigner nos tabous.
Et c’est surtout, enfin, de partager nos beautés.
Anna Maceda et Thaïs Daher font preuve de talent, de sensibilité et de courage, qualités sine qua non pour ce travail de recherche et de création scénique, le tout accompagné d’un melting pot de cultures, de langues, d’écoles qui aiguise notre sens artistique. Sacrées bonnes femmes ! Je suis fière de diriger Lilith. Ce spectacle compte parmi les plus beaux que j’ai pu dirigé tout au long de ma carrière. Arigatô.

Marlène Jöbstl

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